Cette unité d’enseignement n’est pas accessible aux étudiants d’échange !
Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Préalables
Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Thèmes abordés
La clinique s’inscrit dans le contexte de la montée en puissance du phénomène des fake news et des faits alternatifs, et de l’émergence de ce que d’aucuns appellent l’ère de la post-vérité, en référence « à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles ». Entre 2022 et 2024, ces phénomènes ont fait l’objet d’un projet de recherche collectif mené au sein du Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques (SIEJ), intitulé « Les (post-)vérités du droit ». Ces recherches scientifiques consacrées aux rapports entre droit et vérité ont vocation à alimenter, sur le plan théorique, les travaux pratiques de surlignage et d’éclairage juridique de l’actualité politique, que les étudiant·e·s sont invité·e·s à mener dans le cadre de la clinique.
La clinique répond par ailleurs à l’esprit du Manifeste pour la formation en droit « De futurs juristes libres et responsables ! », qui vise à former des étudiant·e·s actrices et acteurs de la société par l’apprentissage de l’autonomie, de l’esprit critique, de la créativité et de la responsabilité individuelle. Dans la même ligne, elle rejoint le Plan stratégique 2023 de l’Université, qui appelle au développement d’innovations curriculaires favorisant une initiation approfondie à l’analyse critique des sources d’information.
Voici, sommairement, les thèmes au cœur de la clinique :
- Actualité politique
- Débat public
- Legal-checking
- Analyse juridique
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
Dans le sillage d’autres initiatives existantes autour du fact-checking – dont, par exemple, celle en Flandre : https://factcheck.vlaanderen/ –, la clinique juridique « Les Surligneurs » vise à réaliser du legal-checking, c’est-à-dire à vérifier la conformité au droit des propos tenus par les personnalités publiques, en particulier dans les médias. La clinique juridique entend également apporter un éclairage quant aux enjeux juridiques qui sous-tendent le débat politique.
Eu égard au référentiel d’acquis d’apprentissage du programme, l’unité d’enseignement contribue ainsi au développement et à l’acquisition des compétences suivantes :
I Acquérir une culture générale
II Acquérir des savoirs spécifiquement juridiques
III Acquérir les méthodes et outils de la démarche scientifique
IV Acquérir des capacités d’analyse, de réflexion et d’argumentation à partir de situations concrètes
V Maîtriser la communication écrite en français
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant·e est capable de :
- Suivre proactivement l’actualité afin d’identifier des propos potentiellement problématiques, lacunaires ou erronés, et en vérifier leur conformité au droit
- Mettre en œuvre une démarche scientifique de recherche pour analyser les propos identifiés, en recourant à des méthodes et des outils d’analyse juridique
- Conduire de manière autonome une remise en contexte et une analyse critique des propos identifiés, et plus particulièrement de leur conformité au droit
- Communiquer par écrit, en français, le fruit de leur analyse d’une façon accessible au grand public, en mettant l’accent sur les enjeux juridiques en présence
Dans le cadre de cette unité, l’étudiant·e acquerra des compétences transférables, qu’il s’agisse de la capacité d’analyse juridique de l’actualité politique et du débat public, de rédaction en français, ou encore de gestion autonome de tâches variées et travail collaboratif. |
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Contenu
La clinique poursuit deux objectifs principaux de vérification et d’éclairage du débat politique. En pratique, ces objectifs se réalisent par la rédaction de courts articles par les étudiant·e·s, sous la supervision des enseignant·e·s. Deux opérations sont à distinguer :
- Le « surlignage juridique », par laquelle sont « surlignés » les propos juridiquement faux, problématiques, à nuancer, incomplets, etc.
- L’ « éclairage juridique » par laquelle sont « éclairés » en droit des sujets débattus sur le plan politique.
Une fois finalisés, les articles rédigés sont ensuite mis en ligne sur la partie belge du site fondé par « Les Surligneurs France » (https://lessurligneurs.eu/), puis diffusés sur les réseaux sociaux afin d’alimenter le débat public. Les étudiant·e·s assurent eux-mêmes la gestion des supports de communication, destinés à garantir la visibilité de leurs travaux auprès du grand public.
Ce faisant, la clinique juridique s’insère dans le courant du legal design, notamment conceptualisé par Margaret Hagan (Stanford University, USA), qui œuvre à une meilleure compréhension, visibilité et accessibilité du droit au départ de ses usagers (user-centered).
Afin de pouvoir satisfaire pleinement ces multiples objectifs, il apparaît justifié de limiter le nombre d’étudiant·e·s à 20, et de privilégier les étudiant·e·s inscrit·e·s en fin de cycle. Sera ainsi particulièrement appréciée la faculté de rédaction, notamment vulgarisatrice, de propos juridiques.
- Le « surlignage juridique », par laquelle sont « surlignés » les propos juridiquement faux, problématiques, à nuancer, incomplets, etc.
- L’ « éclairage juridique » par laquelle sont « éclairés » en droit des sujets débattus sur le plan politique.
Une fois finalisés, les articles rédigés sont ensuite mis en ligne sur la partie belge du site fondé par « Les Surligneurs France » (https://lessurligneurs.eu/), puis diffusés sur les réseaux sociaux afin d’alimenter le débat public. Les étudiant·e·s assurent eux-mêmes la gestion des supports de communication, destinés à garantir la visibilité de leurs travaux auprès du grand public.
Ce faisant, la clinique juridique s’insère dans le courant du legal design, notamment conceptualisé par Margaret Hagan (Stanford University, USA), qui œuvre à une meilleure compréhension, visibilité et accessibilité du droit au départ de ses usagers (user-centered).
Afin de pouvoir satisfaire pleinement ces multiples objectifs, il apparaît justifié de limiter le nombre d’étudiant·e·s à 20, et de privilégier les étudiant·e·s inscrit·e·s en fin de cycle. Sera ainsi particulièrement appréciée la faculté de rédaction, notamment vulgarisatrice, de propos juridiques.
Méthodes d'enseignement
Concernant les méthodes et modalités d’enseignement, la clinique juridique fonctionne de deux façons complémentaires :
- en présentiel : ateliers interactifs et participatifs répartis sur toute l’année académique avec tou·te·s les étudiant·e·s (présence obligatoire), et lors duquel les échanges principaux auront lieu ;
- en distanciel : travail personnel en vue de réaliser les opérations de surlignage et d’éclairage, moyennant des échanges (emails, Teams et WhatsApp) avec les autres étudiant·e·s et les deux enseignant·e·s responsables de la clinique.
Les échanges devront permettre (1) de se tenir collectivement au courant des actualités et/ou des déclarations politiques susceptibles de faire l’objet d’un commentaire (exercice de « veille » médiatique) et (2) de répartir les tâches et régler les aspects organisationnels concernant la conduite des opérations de rédaction et de publication.
Les étudiant·e·s peuvent endosser différents rôles tout au long de l’année académique : veille médiatique pour repérer des propos à surligner ou des débats politiques à éclairer ; rédaction d’articles ; coordination des articles à rédiger ; publication et diffusion des articles rédigés…
Lors de ses recherches et pour la rédaction de ses articles, l’étudiant·e bénéficie du suivi d’un·e enseignant·e. Cet·te enseignant·e n’est pas nécessairement un·e des deux enseignant·e·s responsables de la clinique ; selon le sujet, il peut être fait appel à un·e autre enseignant·e expert·e (académique ou scientifique) dans le domaine juridique concerné.
- en présentiel : ateliers interactifs et participatifs répartis sur toute l’année académique avec tou·te·s les étudiant·e·s (présence obligatoire), et lors duquel les échanges principaux auront lieu ;
- en distanciel : travail personnel en vue de réaliser les opérations de surlignage et d’éclairage, moyennant des échanges (emails, Teams et WhatsApp) avec les autres étudiant·e·s et les deux enseignant·e·s responsables de la clinique.
Les échanges devront permettre (1) de se tenir collectivement au courant des actualités et/ou des déclarations politiques susceptibles de faire l’objet d’un commentaire (exercice de « veille » médiatique) et (2) de répartir les tâches et régler les aspects organisationnels concernant la conduite des opérations de rédaction et de publication.
Les étudiant·e·s peuvent endosser différents rôles tout au long de l’année académique : veille médiatique pour repérer des propos à surligner ou des débats politiques à éclairer ; rédaction d’articles ; coordination des articles à rédiger ; publication et diffusion des articles rédigés…
Lors de ses recherches et pour la rédaction de ses articles, l’étudiant·e bénéficie du suivi d’un·e enseignant·e. Cet·te enseignant·e n’est pas nécessairement un·e des deux enseignant·e·s responsables de la clinique ; selon le sujet, il peut être fait appel à un·e autre enseignant·e expert·e (académique ou scientifique) dans le domaine juridique concerné.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L’évaluation de l’unité d’enseignement est double :
Dans l’hypothèse où l’étudiant·e échoue en première session, et à moins que la prise en compte de la participation active l’étudiant·e ne lui soit plus favorable, il sera exclusivement évalué sur la base de la rédaction de deux articles (un article de surlignage ; un article d’éclairage). La détermination du sujet des articles a lieu durant la semaine qui suit la délibération.
Les enseignant·e·s tolèrent l’utilisation des IA génératives, pour autant que ceux et celles qui l’utilisent indiquent la manière dont ils ont utilisé l’IA, ainsi que l’ensemble des sources qui ont été mobilisées.
- La moitié de la note finale est attribuée sur la base de l’évaluation des articles rédigés (en français), de la qualité de la recherche et de l’analyse effectuée.
- L’autre moitié de la note finale est attribuée sur la base de la participation active des étudiant·e·s à la clinique, et tient donc compte de leur engagement dans la réalisation des différentes tâches (veille médiatique, coordination et relecture des articles, diffusion…).
Dans l’hypothèse où l’étudiant·e échoue en première session, et à moins que la prise en compte de la participation active l’étudiant·e ne lui soit plus favorable, il sera exclusivement évalué sur la base de la rédaction de deux articles (un article de surlignage ; un article d’éclairage). La détermination du sujet des articles a lieu durant la semaine qui suit la délibération.
Les enseignant·e·s tolèrent l’utilisation des IA génératives, pour autant que ceux et celles qui l’utilisent indiquent la manière dont ils ont utilisé l’IA, ainsi que l’ensemble des sources qui ont été mobilisées.
Autres infos
Aucune
Ressources
en ligne
en ligne
https://be.lessurligneurs.eu
Faculté ou entité
en charge
en charge
Programmes / formations proposant cette unité d'enseignement (UE)
Intitulé du programme
Sigle
Crédits
Prérequis
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
Bachelier en droit (français-néerlandais-anglais / Droit-Rechten-Laws)