Enseignants
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Thèmes abordés
Première rencontre du projet d’architecture à partir de deux entrées opposées :
D’une part, on considère une réalité existante de grande taille : un site. Cette portion existante d’un territoire est interrogée dans ses raisons (pourquoi est-elle ainsi ? quelles ont été les déterminants naturels et humains qui ont mené à son état actuel ?), dans ses constituants (matières urbaines, péri-urbaines, rurales, parcellaire, minéral, végétal…) et leurs rapports (sont-ils structurants d’un ensemble ou isolés ?), dans ses fonctionnements (qu’est-ce qu’il s’y passe) et dans ses potentiels (où et comment pourrait-elle accueillir de nouveaux éléments ?). Un morceau de territoire belge sert de point de départ à ces interrogations.
D’autre part, on expérimente une face de ce que l’architecture définit en propre : de la spatialité. Des lieux sont projetés et questionnés dans leurs limites (ouvertes, fermés, nettes, distendues…), dans leurs qualités intrinsèques (proportions, lumière…), dans leurs qualifications respectives (articulations aux voisins ; propriétés communes avec des lieux plus éloignés) et dans ce qu’ils produisent ensemble en termes de composition, de parcours…
La composition spatiale visée dans cette partie suppose une abstraction du site.
A partir des deux entrées, le dessin est expérimenté comme outil d’analyse et de questionnement. La maquette peut augmenter ces expériences.
A travers ce double atelier, la capacité de ces deux entrées à être chacune un moteur du projet d’architecture est identifiée.
D’une part, on considère une réalité existante de grande taille : un site. Cette portion existante d’un territoire est interrogée dans ses raisons (pourquoi est-elle ainsi ? quelles ont été les déterminants naturels et humains qui ont mené à son état actuel ?), dans ses constituants (matières urbaines, péri-urbaines, rurales, parcellaire, minéral, végétal…) et leurs rapports (sont-ils structurants d’un ensemble ou isolés ?), dans ses fonctionnements (qu’est-ce qu’il s’y passe) et dans ses potentiels (où et comment pourrait-elle accueillir de nouveaux éléments ?). Un morceau de territoire belge sert de point de départ à ces interrogations.
D’autre part, on expérimente une face de ce que l’architecture définit en propre : de la spatialité. Des lieux sont projetés et questionnés dans leurs limites (ouvertes, fermés, nettes, distendues…), dans leurs qualités intrinsèques (proportions, lumière…), dans leurs qualifications respectives (articulations aux voisins ; propriétés communes avec des lieux plus éloignés) et dans ce qu’ils produisent ensemble en termes de composition, de parcours…
La composition spatiale visée dans cette partie suppose une abstraction du site.
A partir des deux entrées, le dessin est expérimenté comme outil d’analyse et de questionnement. La maquette peut augmenter ces expériences.
A travers ce double atelier, la capacité de ces deux entrées à être chacune un moteur du projet d’architecture est identifiée.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
A l'issue de cet enseignement, les étudiant·es seront en mesure de
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Contenu
L'atelier est organisé en deux temps, qui se consacre deux aspects spécifiques du projet d'architecture, le site et la spatialité.
Ouverture 1: Site
La première partie de cet atelier propose une exploration graphique d’un territoire situé, un site. On entend par exercice de projet un travail qui limite volontairement le nombre d’éléments à manipuler pour s’y consacrer pleinement sans devoir assumer prématurément la complétude que requiert un projet d’architecture. L'ouverture sur le site se consacrera principalement aux positions et relations de l'architecture dans et avec un site. On entend par position le lieu et la façon dont un projet s'installe dans le territoire. Le dessin est le medium par lequel se déroule la recherche d'une position. Il structure la constitution d’une problématique, d’une pensée, il est un dispositif producteur d’hypothèse, ouvert au doute en ce qu’il permet de manipuler, tester, proposer des lectures (et des écritures) des espaces, des villes et des territoires.
Ouverture 2: Spatialité
L’espace architectonique est un exercice de projet d’architecture. On entend par exercice de projet un travail qui limite volontairement le nombre d’éléments à manipuler pour s’y consacrer pleinement sans devoir assumer prématurément la complétude que requiert un projet d’architecture. L’espace architectonique se consacrera principalement aux ‘modalités internes’ de l’architecture. On entend par ‘modalités internes’ un ensemble de faits propres à la discipline, faits à l’œuvre dans un édifice. On pourrait dire l’en-soi de l’architecture qui ne recueille rien d’externe à elle-même. Ce sont les règles de composition, les mesures, les géométries, les mises en place de matière, etc…., nous y reviendrons à souhait.
Ouverture 1: Site
La première partie de cet atelier propose une exploration graphique d’un territoire situé, un site. On entend par exercice de projet un travail qui limite volontairement le nombre d’éléments à manipuler pour s’y consacrer pleinement sans devoir assumer prématurément la complétude que requiert un projet d’architecture. L'ouverture sur le site se consacrera principalement aux positions et relations de l'architecture dans et avec un site. On entend par position le lieu et la façon dont un projet s'installe dans le territoire. Le dessin est le medium par lequel se déroule la recherche d'une position. Il structure la constitution d’une problématique, d’une pensée, il est un dispositif producteur d’hypothèse, ouvert au doute en ce qu’il permet de manipuler, tester, proposer des lectures (et des écritures) des espaces, des villes et des territoires.
Ouverture 2: Spatialité
L’espace architectonique est un exercice de projet d’architecture. On entend par exercice de projet un travail qui limite volontairement le nombre d’éléments à manipuler pour s’y consacrer pleinement sans devoir assumer prématurément la complétude que requiert un projet d’architecture. L’espace architectonique se consacrera principalement aux ‘modalités internes’ de l’architecture. On entend par ‘modalités internes’ un ensemble de faits propres à la discipline, faits à l’œuvre dans un édifice. On pourrait dire l’en-soi de l’architecture qui ne recueille rien d’externe à elle-même. Ce sont les règles de composition, les mesures, les géométries, les mises en place de matière, etc…., nous y reviendrons à souhait.
Méthodes d'enseignement
L'enseignement du projet d'architecture se dispense en atelier. Il s'agit d'apprendre en faisant sous l'encadrement de professeurs et d'assistants. L'atelier est un lieu d'apprentissage particulier assimilable tant à une manufacture qu'à un laboratoire. L'étudiant y expérimente la fabrication différée de l'architecture à travers des concepts, des dessins, de maquettes, etc.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Cette activité fait l'objet d'une évaluation continue hebdomadaire, d'évaluation lors de préjurys intermédiares et d'un jury finale.
Conformément à l’article 78 du Règlement général des études et des examens, l'évaluation finale (jury) ne sera organisée qu'une seule fois. Il n'y aura donc pas de possibilité de représenter cette unité d’enseignement lors de la session de septembre. En effet l’unité d’enseignement fait l'objet d'une évaluation continue avec une seule cote globale. Ces évaluations continues prennent la forme d'évaluations partielles dont les séances sont organisées en dehors des périodes d'évaluation en session selon un calendrier spécifique qui est diffusé en début d'année académique
Conformément à l’article 78 du Règlement général des études et des examens, l'évaluation finale (jury) ne sera organisée qu'une seule fois. Il n'y aura donc pas de possibilité de représenter cette unité d’enseignement lors de la session de septembre. En effet l’unité d’enseignement fait l'objet d'une évaluation continue avec une seule cote globale. Ces évaluations continues prennent la forme d'évaluations partielles dont les séances sont organisées en dehors des périodes d'évaluation en session selon un calendrier spécifique qui est diffusé en début d'année académique
Autres infos
Bibliographie
Ouverture 1 : site AUBERT, J. (1996). descriptive Cours de dessin d'architecture à partir de la géométrie descriptive : à l'usage des élèves de première année des écoles d'architecture, Ed. de la Vilette
BAINES, B. (2014). Introduction au dessin d’architecture aux instruments - syllabus ULB Faculté d’architecture la Cambre Horta
CHING, F.D.K (2012). Dessin de design architectural, Editions Modulo
CORBOZ, A., (2001). Le territoire comme palimpseste et autres essais, Besançon, De l'imprimeur
CROEGAERT, A (2005). La représentation architecturales - syllabus ISA St Luc Tournai
MACHARG, I., (1969). Design with Nature, New York, The Natural History Press
MAROT, S., (1995). L’alternative du paysage, Le Visiteur, 1, pp. 54-81.MONGE, J. (1955) Éléments de dessin d'architecture et de construction architecturale, Eyrolles
PANERAI, C., CASTEX, J., DEPAULE, J.C., (1997). Formes urbaines: de l'îlot à la barre, Marseille, Parenthèse
ROSSI, A., (2001). L’architecture de la ville, translated by Françoise Brun, Gollion, Infolio
SECCHI, B., (2006). Première leçon d'urbanisme, translated by Patrizia Ingallina, Marseille, Parenthèse
BAINES, B. (2014). Introduction au dessin d’architecture aux instruments - syllabus ULB Faculté d’architecture la Cambre Horta
CHING, F.D.K (2012). Dessin de design architectural, Editions Modulo
CORBOZ, A., (2001). Le territoire comme palimpseste et autres essais, Besançon, De l'imprimeur
CROEGAERT, A (2005). La représentation architecturales - syllabus ISA St Luc Tournai
MACHARG, I., (1969). Design with Nature, New York, The Natural History Press
MAROT, S., (1995). L’alternative du paysage, Le Visiteur, 1, pp. 54-81.MONGE, J. (1955) Éléments de dessin d'architecture et de construction architecturale, Eyrolles
PANERAI, C., CASTEX, J., DEPAULE, J.C., (1997). Formes urbaines: de l'îlot à la barre, Marseille, Parenthèse
ROSSI, A., (2001). L’architecture de la ville, translated by Françoise Brun, Gollion, Infolio
SECCHI, B., (2006). Première leçon d'urbanisme, translated by Patrizia Ingallina, Marseille, Parenthèse
Faculté ou entité
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