Emmanuel Klimis est docteur en sciences politiques et sociales de l’Université Saint-Louis – Bruxelles, et titulaire d’un diplôme de 3ème cycle en droit international public de l’ULB. Il travaille sur le lien entre sécurité et développement, sur la gouvernance, et sur la justice et les droits humains dans le cadre des relations Nord-Sud. Il s'intéresse également à la question de la dépolitisation, en particulier dans le cadre de la politique étrangère et de coopération internationale.

Il mène depuis plus de vingt ans des activités de recherche relatives aux politiques belges de coopération avec les États qualifiés de fragiles et sortant de conflit, en particulier en Afrique subsaharienne, dans un cadre académique de recherche fondamentale, mais également en appui de plusieurs instances internationales (Nations unies, Union européenne) et nationales (gouvernement fédéral belge, Fédération Wallonie-Bruxelles).

Il enseigne la science politique et les relations internationales à l’UCLouvain, principalement sur le site de Bruxelles Saint-Louis et  de Bruxelles Woluwe. Il a été administrateur de l’ONG RCN Justice et Démocratie, et évaluateur de projets de développement, notamment pour le compte du SPF Affaires étrangères. Il a également enseigné à l’Institut d’études politiques de Lille, à l’ULB, à l’Université de Liège, à la Haute Ecole Bruxelles-Brabant, et à l’école nationale d’administration de la RD Congo.

Emmanuel Klimis est responsable de plusieurs projets de coopération académique au développement, dans la région du Sahel et dans les Grands Lacs africains. Ses nombreuses missions de terrain l’ont déjà emmené au Burundi, au Rwanda, en RD Congo, en République centrafricaine, au Burkina Faso, au Niger, etc. Il représente l’UCLouvain auprès de la Commission Coopération internationale de l’ARES, la plateforme des établissements d’enseignement supérieur de Belgique francophone. A titre personnel, il siège au conseil d’administration de l’APNU, l’association belge francophone pour la promotion des Nations unies, et est membre du comté scientifique de l'Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix.

Ses recherches les plus récentes portent sur les enjeux dits de fragilité et de résilience dans le Sahel et les Grands Lacs africains, et en particulier sur le nexus humanitaire - développement - paix et ses lectures et usages par les acteurs concernés.