50 ans d'anecdote

En 50 ans, il s’en est passé des choses à Louvain-la-Neuve ! Voici un top des meilleures anecdotes, des débuts de la ville universitaire à aujourd’hui...mais il est incomplet. Aidez-nous à dégoter 50 histoires pour fêter ce bel anniversaire ! Vous avez une anecdote insolite à raconter ? Partagez-la avec nous.

1. Mais qui a eu l'idée de Louvain-la-Neuve ?

Le nom de Louvain-la-Neuve aurait été inspiré par…Habay-la-Neuve. C’est Simon-Pierre Nothomb, alors directeur des relations extérieures à l’université et originaire de la ville gaumaise, qui aurait eu cette idée. La première utilisation de l’appellation ‘Louvain-la-Neuve a été répertoriée dans le journal Vers l’Avenir le 28 octobre 1968. On y voit la photo d’un tag ‘Vive Louvain-la-Neuve’ sur une ferme brabançonne. Une rumeur prétend que c'est SPN lui-même qui avait fait faire le tag et alerté le photographe ensuite...

2. Un pavé dérobé ...deux fois

Placé au centre de la place Sainte-Barbe, le pavé sacré a été prélevé sur la Place du Vieux Marché de Leuven et transporté à Louvain-la-Neuve par les étudiants francophones le 11 octobre 1972, lors d’une course relais de 30 km. Le pavé a ensuite été dérobé à son tour et son successeur a été solidement fixé au sol pour éviter toute récidive… En septembre 2011, à l'occasion de la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des 40 ans de Louvain-la-Neuve, les anciens étudiants ont rejoué le transfert du pavé qu'ils avaient emporté de Louvain, rejoints ensuite par d'actuels étudiants. 

3. Une inspiration médiévale qui a plus d’un avantage

L'une des idées de construire LLN sur le modèle des villes médiévales tient aussi du côté contestataire de l'époque : avec des rues non-rectilignes, il était plus difficile pour les forces de l'ordre de disperser les manifestant·es.

4. Un oubli aux racines

Deux années après avoir été plantés, les platanes de la place Galillée ne poussaient pas et donnaient à la place un visage famélique. Mais pourquoi donc ne poussaient-ils pas ? On incrimina les étudiants qui, les soirs de guindailles, venaient y faire leurs besoins. On interrogea les membres éminents de la faculté d’agronomie, mais rien n’y fit. On fit appel aux sommités de la faculté agronomique de Gembloux, sans plus de résultats. Jusqu’au jour où il fut décidé de les remplacer et où on découvrit que lors de leurs plantations, on avait omis d’enlever les filets qui entouraient leurs racines… Une fois-celles-ci enlevées, les jeunes arbres ont poussé de plus belles et sont toujours là aujourd’hui.

5. Camping sauvage

Aux débuts de LLN, des étudiant·es ont tenté de loger sur le site sans passer par la case « kot » dont le loyer s’élevait à 400 Francs à l’époque. L’un avait installé son bivouac sous un pan de la toiture latérale des Halles universitaires, deux étudiants étrangers ont planté leur tente dans un champ pendant un mois entier, un autre encore logeait sous un escalier dans un lot de kots avant d’être découvert.

6. Des porcs, les étudiant·es ?

En 1977, Monsieur Roussel, le fermier qui exploitait la ferme du Biéreau avant l’arrivée de Louvain-la-Neuve a quitté sa ferme « parce que les étudiants sont encore plus sales que mes cochons ». Manifestement la coexistence n’a pas été des plus heureuses…

7. Hommage aux petites mains

Le buste à proximité de l’entrée du bâtiment Sainte-Barbe a été élevé à la mémoire d’un appariteur parti à la pension, à l’initiative des étudiants de la faculté de Polytechnique en 1979. Les étudiants voulaient ainsi signifier qu’ils en avaient assez d’entendre parler sans cesse des grands hommes de Louvain-la-Neuve (Woitrin, Lemaire…) et qu’il fallait aussi saluer les « petites mains ». Raymond Lemaire rétorqua qu’il pouvait rester là mais qu’il faudrait le rentrer l’hiver pour qu’il ne prenne pas froid…

8. Des arches monumentales dans la rue des Wallons

L’architecte désigné pour construire les Halles universitaires n’avait pas reçu d’informations sur la réalisation de la place de l’Université. Il plaça la façade principale du bâtiment sur la seule rue existante, la rue des Wallons. Cela explique la présence d’une façade latérale, beaucoup moins spectaculaire, sur la place de l’Université.   

9. La grande évasion du pélican

Un pélican blanc a été aperçu sur le lac pendant quelques jours, au printemps 2014. C’est la première fois qu’un pélican séjourne au lac de Louvain-la-Neuve. Il s’était en fait échappé d’un parc animalier ! Une branche d’arbre ayant brisé la vitre de leur abri, ce pélican et deux autres camarades se sont retrouvés dans la nature. Il a quitté Louvain-la-Neuve quelques jours plus tard, chassé par une horde de mouettes qui ne voyaient pas ce visiteur d’un très bon œil…

10. Un chef de gare pas comme les autres

Surnommé ‘le peintre des gares, Paul Delvaux s’est largement inspiré de l’univers ferroviaire dans son œuvre. En 1984, il a été nommé chef de gare honoraire de Louvain-la-Neuve et a reçu un vrai képi de la SNCB. La réalisation d’un rêve d’enfance à 88 ans ! Sur les quais de la gare, en souterrain, on retrouve 25 reproductions de tableaux de Delvaux.

11. Quand Léon quitta Valérie

En mai 2011, la statue de Léon (notre Roméo à nous) a brièvement été volée par des étudiant·es plaisantins et séparée de celle de Valérie (notre Juliette). Ce couple emblématique d’étudiant·es en pleine lecture trône sur la fontaine de la Place de l’Université depuis 1984.

12. Vous allez où ?

Au niveau de la gare des bus, beaucoup se font avoir et s’arrêtent pour prendre Augustin l’auto-stoppeur. Pourtant à y regarder de plus près, ils constatent que celui-ci est une statue ‘grandeur nature’, œuvre de Gigi Warny, représentant un étudiant en train de faire du stop ! Augustin Philippe Simon – c’est son nom - a même reçu une carte d’identité de la commune.

13. À l’extrémité sud des Monts brumeux

Sur des forums, l’église Saint-François d’Assises est souvent comparée à Isengard, la tour de Saroumane (le méchant) dans 'Le seigneur des anneaux'.

14. Un mystérieux signe de ralliement

Les rues les plus anciennes de LLN ont été pavées en ‘blancs de Bierges’, un pavé local. Un jour, le commandant de la gendarmerie fait remonter à Jean-Marie Lechat, coordinateur urbanistique, qu’il a découvert de curieuses inscriptions sur certains pavés ressemblant à un signe de ralliement en arabe. Après analyse, on découvre que c’est en fait le nouveau logo peu lisible du fabricant de pavés, dont certains avaient dû être remplacés. 

15. Voguer sur le lac...ou presque

La pratique de la voile est interdite sur le lac. L’emplacement du plan d’eau, dans une cuvette peu exposée aux vents, et le faible niveau de l’eau s’y prêtent mal. Les responsables de l’université n’ont par ailleurs pas eu envie de recréer un Genval bis. Pourtant, un jour, deux copains défient les autorités et manœuvrent leur petit voilier sur le lac, non sans difficulté. Cette mauvaise expérience relatée dans le magazine Yachting sud suffira à vacciner tous ceux qui y avaient déjà songé. Par contre, les modèles réduits sont acceptés !

Anecdotes spéciales 24h vélo*

16. ‘Ici est venu un étudiant de Mons’

Dans les années 80, lors des premières éditions des 24h vélo, les étudiant·es des autres universités se lançaient le défi d’envahir les bâtiments académiques. Jusque dans les années 2000, une inscription d’un étudiant de Mons témoignait de son passage dans l’ascenseur jusqu’au 5ème étage des Halles.

17. Première course vélo commentée

En 1984, la radio Antipode prend le relais de Radio LLN. Au micro pour commenter sa première course vélo, on retrouve Rodrigo Beenkens !

18. Bonne idée … mais non

En 1988, le CSE propose à tous les participant·es de s’habiller en fluo. La proposition fait un flop…

19. Un gâteau un peu lourd

Pour fêter les 10 ans des 24h vélo en 1996, le nutrikot a réalisé un gâteau géant de 35 kg ! Il lui fallut 300 œufs, 7 kg de sucre, 7 kg de chocolat et 7kg de farine !

20. La signalétique adaptée

En 1990, lors des 24h vélo, des individus ont transformé le nom de l’Université catholique de Louvain en ‘Université éthylique de Louvain’ sur un panneau en bordure de la N4.

> *tirées du livre ‘24h vélo de Louvain-la-Neuve : 30 ans de folklore’