Séminaires de 3e cycle antérieurs
isp | Louvain-la-Neuve
Séminaire LISP 3100
Possibilité et nécessité en science
Alexandre Guay
Format et dates : Le séminaire prend cette année la forme d'un atelier organisé du 8 au 10 mai 2025 ("Necessity and possibility in science" - 5th workshop of the OLOFOS group). Les étudiant·e·s auront l'occasion d'y prendre part à des séances animées par Otavio Bueno (University of Miami) et par Alastair Wilson (University of Leeds).
Langue d'enseignement : Français, connaissance passive de l'anglais nécessaire
Lieu du cours : Louvain-la-Neuve
Acquis d'apprentissage : Modes d'évaluation des acquis des étudiants
Étudiants de doctorat :
- Participation active aux séances du séminaire
- Direction d’une ou plusieurs séances du séminaire
- Présentation durant le workshop
Méthodes d'enseignement : Une séance de 2h par semaine durant tout le second quadrimestre. De manière à avoir une masse critique de participants nous nous proposons de jumeler le séminaire avec le séminaire de master de philosophie théorique LFILO2930. Le séminaire se conclura par un workshop de deux jours où tous les doctorants et étudiants de master présenteront leur recherche. Lors de ce workshop, certains chercheurs extérieurs seront invités à présenter une conférence. Il nous semble essentiel que les étudiants s’entraînent à présenter leurs travaux dans un contexte proche de la pratique.
L'objectif principal de ce séminaire est d'approfondir le concept de possibilité dans les sciences naturelles en examinant la notion de nécessité, y compris les lois, les contraintes et les dispositions.Nous visons à favoriser un environnement diversifié et inclusif, en accueillant une variété d'approches. Les
contributions attendues incluront des perspectives de la métaphysique, de la philosophie des sciences, de la philosophie des pratiques et de la logique, entre autres.
Faculté ou entité en charge: CDP
Séminaire LISP 3200
Philosophie sociale et politique | Aliénation et formes de vie dans la nouvelle théorie critique
Marc Maesschalck
Description : Différents auteurs contemporains comme Rahel Jaeggi, Martin Saar, Amy Allen, Bernard Harcourt et Rosa Hartmut proposent de relancer le projet de théorie critique en mobilisant une conception de la crise des formes de vie et de l’indisponibilité du monde. Ces conceptions nouvelles de la critique sociale entendent sortir d’un modèle de l’action intellectuelle déterminé par la conscience moderne du progrès de la raison et des performances de l’ordre techno-scientifique qui en a résulté. Pour y parvenir, elles tentent d’ouvrir une voie sensée prolonger le geste critique de l’Ecole de Francfort. Elle consiste à remettre en question les croyances fondamentales en un ordre communicationnel ancré dans un monde commun, traversé par des solidarités multiples et apte à la coopération grâce à la référence à un être partagé, identique dans son essence pour tous. Suivant la nouvelle génération, cette référence implicite à la conscience d’un diapason qui unit dans la perception d’un horizon d’attente commun a non seulement perdu son sens, mais elle a aussi cédé la place à de nouvelles formes d’aliénation et à de nouvelles souffrances qui suscitent leur propre lot d’illusions. Dès lors, la question cruciale est de voir quel mode de relation à ce monde déréalisé peut soutenir une entreprise critique qui serait capable d’instituer de nouvelles formes de vie ?
Indications bibliographiques :
Allen A., The End of progress, Decolonizing the Normative Foundations of Critical Theory, Columbia UP, New York, 2016.
Christ J. & al., Debating Critical Theory, Rowman & Littlefield, Lanham/New York, 2020.
Harcourt B.E., Critique & Praxis, Columbia UP, New York, 2020.
Jaeggi R., Kritik von Lebensformen, Suhrkamp, Berlin, 2014.
Jaeggi R., Alienation, Columbia UP, NY, 2016.
Saar M., Die Immanenz der Macht, Suhrkamp, Berlin 2013.
Saar M., Forst R., Hartmann M. und Jaeggi R. (eds), Sozialphilosophie und Kritik, Suhrkamp, Frankfurt a. M., 2009.
Rosa H., Rendre le monde indisponible, La Découverte, Paris, 2020.
Rosa H., Aliénation et accélération, Vers une théorie critique de la modernité tardive, Découvert, Paris, 2017.
Le séminaire alternera présentations magistrales (introduction théorique), lecture de texte avec des chercheurs spécialisés (actuellement en thèse sur ces thématiques), discussions avec des invités et exposés des participants (lors de séances décidées, notamment validable dans le plan de formation doctorale).
Faculté ou entité en charge: CDP

Séminaire LISP 3300
Enseignement de l’éthique, éducation morale et dialogues philosophiques
Christophe POINT et Hervé POURTOIS
Description : Le séminaire a pour objectif d’interroger à nouveaux frais une très ancienne association, centrale dans l’histoire de la philosophie occidentale, qui lie ensemble l’enseignement de l’éthique, la pratique des dialogues philosophiques et l’éducation morale.
En effet, au moins depuis Platon, cette association se réalise dans une première direction : la pratique du dialogue entre le philosophe et son élève devient un des moyens de l’enseignement de l’éthique, d’accès à la connaissance du bien et à la vertu. Et une longue tradition philosophique, valorisant la rationalité et l’objectivité, considérera le dialogue comme un moyen plus sûr et plus fiable pour cet enseignement que l’imitation des comportements exemplaires d’autrui, l’application dogmatique de certains modèles ou la répétition passive de certaines règles morales. Dans une perspective plus proche de notre époque, cette association entre l’enseignement de l’éthique et les dialogues philosophiques a cependant suivi une seconde direction. Avec la théorie de Habermas réinterprétée en sciences de l’éducation, sciences politiques et en communication, l’enseignement de l’éthique s’est vu attribuée une nouvelle finalité, celle de rendre possible un dialogue permanent, inclusif et rationnel entre les membres de la société. Dès lors, l’ouverture au dialogue n’est plus seulement un des moyens de l’éthique, mais se confond parfois avec les finalités, voire la finalité unique, de l’enseignement de l’éthique. Ainsi, l’association entre l’enseignement de l’éthique et les dialogues philosophiques semble avoir de beaux jours devant elle.
Cependant, certaines difficultés persistent et ne sauraient être écartées d’un revers de main. Au contraire, il nous semble que trois grands lignes de critique peuvent nous permettre de cerner les fragilités de cette association, et qui deviennent ainsi autant d’axes de questionnement de cette dernière.
La première ligne de critique est le risque de réduction de l’enseignement de l’éthique à celui d’une « bonne » communication. En effet, si le dialogue devient une des finalités de l’éthique, et un de ces outils principaux d’enseignement, cela ne risque-t-il pas de limiter l’apprentissage des valeurs, des vertus ou des idées morales au seul domaine du discours et du langage ? Les risques de réduction cognitiviste ou d’instrumentalisation du dialogue au service d’une conception comportementaliste ou applicationniste du dialogue ne nous semblent pas négligeables. S’agit-il au fond d’apprendre seulement aux élèves à « bien parler » entre eux ou bien l’enseignement éthique doit-il aller au-delà de la formation à l’interaction langagière. Si le dialogue philosophique bien conduit est utile, voire nécessaire pour apprendre à bien juger, il ne suffit certainement pas à apprendre à désirer le juste et à bien agir.
La seconde ligne de critique concerne la détermination des dialogues philosophiques eux-mêmes. La variété des dialogues philosophiques rend possibles de très nombreuses pratiques de ces dialogues avec des élèves à l’intérieur ou à l’extérieur de la classe. Cette variété interroge la légitimité de cette catégorie « dialogue philosophique », car on peut se demander quel est le point commun, derrière cette variété de pratiques, de ces dialogues. Et est-ce que ce point commun est suffisant pour les distinguer d’autres formes de dialogues pour l’enseignement de l’éthique ? Qu’est-ce que les dialogues philosophiques ont spécifiquement qui les rend plus pertinents que tel autre type de dialogue pour l’enseignement de l’éthique ?
La troisième ligne de critique se dirige vers le champ de la philosophie politique. On considère souvent qu’une éthique du dialogue est la base d’une forme de vie démocratique et que l’école se doit de l’enseigner. Au regard de la crise de la démocratie qu’affronte bon nombre de pays occidentaux, on est cependant en droit de douter de la réussite d’un enseignement de l’éthique par le dialogue. La montée de la xénophobie, du racisme et autres expressions de la haine d’autrui, parfois supportées par des régimes politiques illibéraux, ne montrent-elles les limites de cet enseignement ? A l’école même, la difficulté croissante à aborder certains thèmes sensibles ou questions socialement vives en classe semble montrer les limites du recours au dialogue comme vecteur de l’éducation morale et de l’éducation à la citoyenneté.
En définitive, ces critiques soulèvent deux questions fondamentales, qui seront travaillées au cours du séminaire et des deux journées qui le clôtureront.
Un enseignement de l’éthique par le dialogue philosophique est-il possible ?
Dans quelle mesure un tel enseignement peut-il/doit-il contribuer à l’éducation morale et à l’éducation à la citoyenneté ?
Méthode d’enseignement :
le séminaire se déroule sous la forme d’une séquence de 5 séances introduisant à la problématique et de deux journées d’études (27 et 28 mars 2025) accueillant des intervenants extérieurs.
Méthode d’évaluation :
Présence et participation active aux séances préparatoires et aux journées d’études
Production d’une étude sur une question en lien avec la problématique du séminaire. Le choix de la question devra faire l’objet d’une validation préalable par les cotitulaires. L’étude fera l’objet d’une présentation orale
La validation du séminaire dans le cadre de la formation doctorale suppose que l’étudiant ait satisfait aux deux volets de l’évaluation.
Ressources en ligne : Moodle
Faculté ou entité en charge: CDP
L'histoire de la phénoménologie à travers ses conflits (LISP 3100)
Enseignant : Sylvain Camilleri
Résumé : Il y a assurément plusieurs manières de faire et d’écrire l’histoire de la phénoménologie. L’on peut par exemple s’intéresser à ses sources et ses rapports complexes et parfois ambigus aux traditions aristotélicienne, cartésienne et kantienne, pour ne citer que les plus importantes. L’on peut également, de façon tout aussi classique, suivre ses grandes et moins grandes figures et reconstruire ses développements foisonnants de façon strictement chronologique et linéaire (ce fut le parti de Herbert Spiegelberg dans les deux célèbres volumes constituant The Phenomenological Movement). L’on peut encore se pencher sur le destin des grands concepts thématiques et opératoires de la pensée phénoménologique : l’intentionnalité, la donation, le sens, le monde de la vie, l’intersubjectivité, le Dasein, la temporalité, l’inapparent, le néant, la perception, la chair et tant d’autres. L’on peut enfin, comme c’est souvent le cas, croiser ces approches, et c’est d’un tel croisement précisément que peut en naître une autre qui, tout en s’inscrivant dans leur sillage, multiplie les recoupements et conduit à lever des excédents de sens à la lumière desquels il devient possible de relire toute la chaîne de la phénoménologie et de voir ainsi d’un œil neuf chacun de ses maillons dans son rapport à un ou plusieurs autres.
Nous faisons ici référence à la relecture de l’histoire de la phénoménologie à travers ses conflits, ses polémiques, ses confrontations, ses explications (Auseinandersetzungen) bien souvent internes, mais dont les causes directes ou indirectes proviennent parfois de son « dehors ». Malgré les apparences, ce type d’histoire, par les objets qu’il se donne, ne se laisse pas réduire à une histoire événementielle, car l’accentuation des tensions révèle bien souvent le caractère indissociable de l’accidentel et de l’essentiel. L’histoire de la phénoménologie à travers ses conflits veut donc prendre au sérieux et même radicaliser la célèbre formule de Ricoeur selon laquelle « la phénoménologie au sens large est la somme de l’œuvre husserlienne et des hérésies issues de Husserl », en montrant que le déplacement, l’opposition, la contradiction, le désaccord, la contestation, etc. furent et restent des ressorts déterminants du « penser phénoménologique » et de son renouvellement incessant, autrement dit de la vie passée, présente et future de la discipline.
Climate justice: philosophical issues (LISP 3200)
Enseignants : Pierre André, Axel Gosseries
Résumé : Climate change and climate policies raise tremendous issues of justice, unprecedented in scale and in nature. In particular, climate change confronts us with difficult questions of global, intergenerational and environmental justice such as “How should we balance the interests of future generations with those of the current poor, whose satisfaction relies on fossil fuels?”, “Do rich countries have an ecological debt to pay to poor countries due to their earlier industrialization?” or “Do individuals bear a moral responsibility for their greenhouse gas emissions even if their impact seems insignificant?”. In this seminar, we will draw on the climate justice literature to see how philosophical theories can inform climate policies. In doing so, we will pay particular attention to methodological issues such as the problem of isolationism (local justice). Our special guest for the seminar will be Prof. Simon Caney (University of Warwick).
Voir le Dieu invisible (LISP 3300)
Enseignants : Cécile Bonmariage , Jacob Schmutz
Résumé : Le concept de la vision béatifique occupe une place centrale dans diverses traditions et discussions religieuses et philosophiques. Ce séminaire propose une exploration complète de la Vision béatifique, en examinant ses origines, ses fondements théologiques et sa signification philosophique dans l'histoire de la pensée, en particulier dans les perspectives chrétiennes et islamiques. Les participants se plongeront dans le réseau complexe des arguments philosophiques entourant la Vision béatifique, en s'engageant également dans des perspectives théologiques et mystiques. À la fin du séminaire, les étudiants auront acquis une compréhension nuancée de ce concept et de ses implications.
Contextualisation :
La destinée ultime des êtres humains est un sujet qui préoccupe à la fois les philosophes et les théologiens, car les uns et les autres se sont préoccupés de répondre à cette question. Des débats intenses sur ce sujet ont eu lieu tout au long de l'histoire de la philosophie, en particulier au Moyen-Âge et au début de l'époque moderne. Ces débats partaient du principe que le but ultime, vers lequel tous les aspects de la vie étaient orientés et que chacun désirait ardemment, était l'union avec Dieu, l'expérience ultime de la communion avec l'être divin. Dans les Évangiles, dans le contexte de la tradition chrétienne, on parle de "voir Dieu face à face", c'est-à-dire directement, sans intermédiaire, ce que l'on appelle la vision béatifique. Il s'agissait de l'objectif ultime de l'existence humaine, qui colorait tous les aspects de la vie. Cependant, elle ne pouvait être réalisée de manière parfaite qu'après la mort, au Ciel. Cette expérience suprême de Dieu, au-delà de ce monde, apportait un bonheur absolu, d'où le terme de "vision béatifique". En latin, beatus signifie heureux.
Ce "voir" est une métaphore de la connaissance. Et voir Dieu face à face signifie connaître Dieu tel qu'il est. En langage philosophique, cela signifie connaître l'essence de l'être divin. Mais comment un esprit fini, qu'il s'agisse d'un être humain ou même d'entités angéliques, peut-il comprendre pleinement un être infini, dont certains penseurs, comme Denys l'Aréopagite, affirment qu'il est au-delà de l'être lui-même ? Comment cela pourrait-il être le bonheur ultime et parfait de l'existence humaine ? L'essence divine ne resterait-elle pas à jamais inaccessible à l'intellect humain ?
Mais voir Dieu a aussi un sens littéral. Saint Augustin, par exemple, a envisagé la possibilité qu'un être humain puisse voir Dieu avec les yeux du corps, dans le corps ressuscité. Dans la tradition chrétienne byzantine, un débat intense a eu lieu au cours du 14e siècle sur la vision corporelle de Dieu, même si l'on est encore dans le monde terrestre.
Ce sont là quelques-unes des questions relatives à la vision béatifique qui ont été débattues au Moyen Âge et au début de l'époque moderne.
De la science à la métaphysique? Réflexions sur l’usage des connaissances et pratiques scientifiques pour proposer une ontologie du monde naturel (LISP 3100)
Enseignant : Alexandre Guay
Résumé : Comment articuler la réflexion métaphysique et scientifique n’est pas une question triviale[1]. Cependant de nombreux chercheurs se lancent dans un tel projet dans l’espoir de surmonter les limites méthodologiques de la métaphysique comme celles de la science. Dans ce séminaire nous étudierons quelques unes de ces tentatives et évaluerons dans quelle mesure elles arrivent à atteindre leurs objectifs.
[1] Voir à ce sujet Guay, Alexandre, and Thomas Pradeu. 2020. “Right out of the Box: How to Situate Metaphysics of Science in Relation to Other Metaphysical Approaches.” Synthese 197 (5): 1847–66. https://doi.org/10.1007/s11229-017-1576-8
Questions sur les fondements ontologiques de la nouvelle théorie critique. Le cas du populisme et au-delà dans une philosophie de l’intervention intellectuelle (LISP 3200)
Enseignant : Marc Maesschalck
Résumé : Différents auteurs contemporains comme Rahel Jaeggi, Martin Saar, Amy Allen, Bernard Harcourt et Rosa Hartmut proposent de relancer le projet de théorie critique en mobilisant une conception de la crise des formes de vie et de l’indisponibilité du monde. Ces conceptions nouvelles de la critique sociale entendent sortir d’un modèle de l’action intellectuelle déterminé par la conscience moderne du progrès de la raison et des performances de l’ordre techno-scientifique qui en a résulté. Pour y parvenir, elles tentent d’ouvrir une voie qui remet en question les croyances fondamentales en un ordre communicationnel ancré dans un monde commun, traversé par des solidarités multiples et apte à produire la coopération grâce à la référence à un être partagé, identique dans son essence pour tous.
Cette conscience d’un diapason qui unit dans la perception d’un horizon d’attente commun a non seulement perdu son sens, mais elle a aussi cédé la place à de nouvelles formes d’aliénation. De véritables disruptions du tissu collectif, comme le populisme ou l’autoritarisme « illibéral » sont devenues l’horizon symptomatique des dysfonctionnements majeurs des régimes démocratiques. Ces dysfonctionnements engagent peut-être plus qu’un épiphénomène circonstanciel de déstabilisation de la gouvernance. Ils semblent impliquer un basculement de l’outillage conceptuel traditionnel mobilisé pour la compréhension du politique.
Pour tenter de dépasser cette crise des rationalités qui soutiennent notre rapport au politique et à l’être social en général, ce séminaire entend puiser dans les ressources conceptuelles des traditions philosophiques telles que l’idéalisme allemand, le marxisme et la psychanalyse ainsi que les développements récents de la théorie critique. Sa question préliminaire est d’identifier les conditions d’une pensée du social dont l’horizon ne soutient pas de son épuisement comme forme de vie ou comme mode d’être ensemble. Comment sortir de cette relation convenue à un monde déréalisé pour soutenir une entreprise critique capable d’instituer de nouvelles formes de vie ?
La métaphysique des causes. Aspects de la réception des Elements de théologie de Proclus dans le Moyen Age arabe et latin (LISP 3100)
Enseignants : Jean-Michel Counet, Cécile Bonmariage
Néolibéralisme, populisme, démocratie. Identité et reconnaissance. Les limites du paradigme interactionniste en sciences humaines (LISP 3300)
Enseignant : Marc Maesschalck
L'éthique à Nicomaque: la question de la contemplation (livres 1 et 10) (LISP 3100)
Enseignant : Pierre Destrée
workshop international: Aristotle on Happiness : Reading NE 1.1-8
Recherche à double usage et l'éthique de la guerre (LISP 3200)
Enseignant : Charles Pence
Résumé : Ce cours doctoral examine les responsabilités des chercheurs scientifiques qui travaillent sur les technologies à double usage (« dual use ») – autrement dit, celles qui ont un usage militaire ainsi qu’un usage civil. Ce cours aborde des thèmes liés à l’éthique de la guerre et l’éthique de la recherche, mais également des questions d’épistémologie sociale, de responsabilité collective, de réglementation et de politique
Conflit entre l'image manifeste et l'image scientifique du monde (LISP 3300)
Enseignant : Alexandre Guay
Séminaire relatif au séminaire de recherche (Onto)LOgical Frameworks Of Science : The Linguistic Return (OLOFOS) organisé par le groupe de contact FNRS du même nom.
Archives (pour les membres UCLouvain)