Louvain-la-Neuve, ville piétonne

"Au niveau urbanistique, c'est une ville exceptionnelle"

L’urbanisme de Louvain-la-Neuve se fonde sur un Plan Directeur élaboré en 1970 qui définit la structure de la ville, ainsi que le programme des fonctions et des équipements urbains. Ce plan directeur est guidé par de grands principes d’urbanisme qui ont été décisifs du point de vue du développement durable. Et plus particulièrement, ces deux options complémentaires :

  • Louvain-la-Neuve se veut une ville à l’échelle humaine.
  • Louvain-la-Neuve est une ville conçue pour le piéton.

 

 

 

L’échelle humaine de la ville est déterminante ; l’être humain est la référence : tout est fait pour qu’il se sente bien dans la ville tant du point de vue de la perception visuelle que de l’agencement des constructions et de la qualité de l’environnement. La construction des rues, places, bâtiments prend en compte cette échelle humaine : aucun bâtiment écrasant, aucun espace démesuré. Selon le professeur Lemaire, « L’urbanisme n’a pas de justification en soi : il n’existe qu’en fonction des services qu’il rend à l’homme ».

Conçue pour le piéton : Le rayon de la ville n’excède pas 1 100 mètres, soit 10 à 15 minutes de marche. Le centre urbain est construit sur une dalle de 14 Ha couvrant la voirie automobile et le chemin de fer, ainsi que 2 à 3 niveaux de parkings. On peut donc y circuler en toute sécurité. La ville comporte plusieurs quartiers disposant chacun d’une placette avec quelques commerces de proximité ; ils sont reliés au centre par des voies piétonnes directes et lisibles. Celles-ci peuvent être considérées comme le réseau piéton primaire. Il ne rencontre jamais la voirie automobile à même niveau et est autant que possible doublé par des passages couverts. Les fonctions importantes se trouvent de préférence proches de ce réseau primaire. L’usage de la voiture est découragé : l’accès au centre se fait uniquement par les voies pénétrantes (aucune voie de transit) ou par le rail.

Ces choix de départ, échelle humaine et prédominance du déplacement à pied, ont du même coup favorisé la mobilité douce, mais aussi les rencontres informelles, les économies d’énergie, la moindre consommation d’espace... ainsi que l’animation urbaine, tant au centre que dans les quartiers.