Discours des représentant·es des académiques nouvellement engagé·es
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L’honneur et la joie sont grands pour moi, qui viens de Rome et Paris, de représenter avec Anna Kiriliouk les nouvelles et les nouveaux académiques accueillis cette année, année unique, celle du six-centième anniversaire de notre Université.
Nous sommes une petite cohorte qui ose prendre place sur les épaules d’une géante. « Ose savoir », sapere aude, écrivait Horace. Et Kant reprenait cette injonction : avoir le courage de se servir de son intelligence, sans tutelle ni entrave.
Oser, c’est cela : choisir la liberté du courage et le courage de la liberté. Car si nous cessons d’oser, nous cessons d’être une université : nous n’assurons plus la recherche, le partage, la transmission d’un passé vivant et d’un présent passionné. Nous ne découvrions plus rien et ne ferions plus rien découvrir. Alors, souvenons-nous d’oser, pour que cette communauté connaisse, dans les six siècles qui viendront, ses plus belles années. Merci.
Andrea Schellino, Facultés des arts, lettres et sciences humains, UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
La célébration des 600 ans de l’UCLouvain est plus qu’un anniversaire. C’est aussi une invitation à penser non seulement à notre passé, mais surtout aux 600 ans à venir.
Pour notre génération, à l’aube de son parcours académique, il est, effectivement, temps d’oser. Oser dans l’enseignement, où l’on apprend autant en écoutant qu’en parlant, où l’on vise à éveiller la curiosité et le sens critique. Dans le service à la société, oser, c’est sortir de notre zone de confort et traduire nos connaissances parfois abstraites en actions concrètes. Enfin, dans la recherche, oser, c’est accepter de ne pas savoir pour mieux comprendre ; où l’on doit oser se tromper, parfois… mais toujours avancer.
Et parce que 600 ans d’histoire nous soutiennent, nous ne partons pas de rien. Oser, aujourd’hui, c’est prolonger cet héritage : une université innovante, engagée, collaborative et ouverte sur le monde. Je suis honorée et reconnaissante d’en faire partie.
Enfin, permettez-moi de conclure dans ma langue maternelle. Aan het begin van een academische carrière is het mooiste besluit eenvoudig: blijven durven. Want niets is onmogelijk voor hen die durven.
Anna Kiriliouk, Faculté des sciences